“Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes du monde” 

proverbe Irlandais 

Sommeil : profiter des vacances pour le réapprivoiser 

 

Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Ce chiffre en dit long sur l’importance du repos au regard de la santé, non ? Pourtant, entre le rythme soutenu du quotidien et les soucis, il est fréquent qu’une dette de sommeil s’installe. Les vacances estivales tombent à point pour prendre de bonnes habitudes et renouer avec la forme ! Voici un programme de choc pour faire la paix avec le marchand de sable. Toutefois, si vous ne parvenez pas à dompter vos nuits blanches, je vous accompagne, non pas au pays des rêves, mais dans la recherche de ce qui en est la cause

Bien dormir : 6 bonnes pratiques à adopter ! 

 

Les vacances sont faites pour changer d’air, abandonner la routine, mais aussi et avant tout, pour se reposer. Loin du stress ordinaire, il faut 8 à 10 jours consécutifs au corps pour s’acclimater au changement et lâcher prise

Pour reléguer aux oubliettes votre fatigue passagère, prenez de bonnes résolutions dès la première semaine !

Conseil numéro 1 : s’accorder le temps de dormir

Si votre objectif est la récupération physique, optez pour un endroit loin du brouhaha et ne vous imposez pas un planning surbooké. Soyez à l’écoute de votre horloge biologique, conservez des horaires de coucher réguliers et oubliez la sonnerie du réveil. 

Rester dans les bras de Morphée 1 à 2 heures de plus que d’habitude permet de recharger rapidement ses batteries. 

Adoptez l’art de la sieste ! 

Le petit roupillon sous le chapeau de paille, bercé par le clapotis de l’eau, est un classique, mais le transat ou le hamac ne sont pas obligatoires pour faire une bonne sieste ! Pour ne pas empiéter sur le sommeil du soir, il faut respecter un créneau de 20 à 30 minutes maximum, en tout début d’après-midi. 

Elle doit être un booster d’énergie, pas remplacer une nuit ! 

Troquez les écrans contre un bon bouquin ! 

Télé, tablette, smartphone et ordinateur ne sont pas les amis de nos nuits ! Indépendamment de ce que vous regardez, ces écrans émettent une lumière bleue qui trompe la vigilance de l’organisme ! L’effet est immédiat puisque celui-ci ne libère pas de mélatonine, la fameuse hormone du sommeil. Mieux vaut éviter leur utilisation dans les deux heures avant le coucher et opter pour de bonnes lectures ! 

Bougez ! 

Faire de l’exercice est bon pour le corps, la tête et l’endormissement, à condition d’éviter les activités intenses le soir

Si vous n’êtes pas un sportif régulier, rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de se lancer dans un marathon pour profiter des bénéfices du sport ! Découvrez votre lieu de villégiature de la manière la plus saine qui soit : marchez, nagez, pédalez… Les balades dans la nature apportent un apaisement immédiat et une reconnexion à soi libératrice.

Respirez… soufflez ! 

Sans surprise, être détendu favorise un endormissement rapide et des nuits sans réveils intempestifs. Il existe de très bonnes méditations à écouter le soir, confortablement installé dans son lit. Vous pouvez aussi employer des exercices de sophrologie, basés sur la respiration. Cette alliée du relâchement vous aide à évacuer les tensions et à revenir au calme après des contrariétés ou une journée agitée. 

Couchez-vous dans une bulle de douceur 

L’ambiance de la chambre à coucher conditionne la qualité de votre sommeil. Plongez les lieux dans le noir, coupez vos sonneries et branchez la clim s’il fait très chaud. 

Literie confortable, douceur des draps, ne laissez rien au hasard. Et si vous ne dormez bien que la tête posée sur votre oreiller préféré, il va sans dire qu’il fait partie du voyage ! 

 

Toutes ces préconisations suffisent à gommer une petite fatigue, mais pas un état d’épuisement. Si vos difficultés perdurent, il convient d’en chercher l’origine.

Les troubles du sommeil, à ne pas prendre à la légère ! 

 

Il ne suffit pas d’être fatigué pour bien dormir ! 15 à 20 % des Français souffrent d’insomnie, certains avec une forme sévère. Un constat alarmant quand on sait que dormir est un besoin physiologique, au même titre que boire ou manger. 

Bien que chacun soit différent, un adulte dort en moyenne de 7 à 9 H par nuit. Ce temps est découpé en plusieurs cycles de sommeil (léger, profond et paradoxal) tous plus importants les uns que les autres, notamment pour l’activité cérébrale.

L’impact du déficit de sommeil 

Lorsqu’il est privé de repos, l’organisme ne se régénère pas, ce qui engendre une fatigue physique, psychique et des conséquences fâcheuses à plus ou moins long terme. 

Les répercussions se font sentir sur : 

  • les fonctions métaboliques telles que la digestion, la production d’énergie, l’assimilation des nutriments, 
  • le système immunitaire,
  • la fréquence cardiaque, la tension artérielle
  • la peau, les cheveux, 
  • la prise de poids
  • la mémoire, la créativité, les facultés d’apprentissage.

Par ailleurs, cela occasionne souvent des troubles du comportement comme de l’irritabilité, une somnolence pendant la journée…

Quelles en sont les causes ? 

Ponctuellement la nuit peut être perturbée par un repas un peu trop riche, une consommation excessive d’excitants comme la caféine, du bruit, un changement d’environnement, un décalage horaire… 

Le travail de nuit induit lui aussi une perturbation du rythme.  

Certaines causes sont passagères, comme des tracas ou l’arrivée d’un bébé, mais si le problème devient récurrent, il est révélateur de quelque chose de plus profond. 

 

Il n’est pas rare qu’à la faveur d’un travail thérapeutique soit mis en évidence : 

  • des facteurs psychologiques tels que le stress, l’anxiété, un choc émotionnel, un traumatisme, une amnésie traumatique,
  • une cause pathologique comme des apnées, le syndrome des jambes sans repos… 

 

Le manque de sommeil chronique peut être la cause ou le symptôme, car la sphère psychologique peut interagir sur le plan physique et vice-versa. Une prise en charge par un professionnel permet d’en identifier la raison. 

 

Évidemment, si vos nuits sont trop courtes parce que vous êtes un couche-tard, la solution de dormir davantage s’impose d’elle-même. Mais si vous souffrez de réveils nocturnes, de cauchemars, ou de longues nuits de veille, n’attendez pas plus longtemps ! Il existe de nombreuses méthodes pour retrouver un sommeil réparateur comme les Fleurs de Bach, la sophrologie ou des outils thérapeutiques comme l’EMDR, la thérapie par le mouvement des yeux, particulièrement adaptée pour traiter une cause traumatique… 

Je suis à votre écoute et en attendant, je vous souhaite un bel été !